What's that thing? ♪ ft. Valentin

La soirée était enfin terminée. Tout ne s’était pas passé comme prévu mais ça avait quand même été une soirée agréable. J’avais eus le temps d’échanger une danse avec Clary avant que Maryse arrive comme une furie pour se plaindre d’Alec. Gérer ma mère adoptive n’avait jamais été chose simple, mais bon, j’avais l’habitude à force. Même si ça m’agaçait assez qu’elle ne se réjouisse pas pour son fils. Il était heureux, et c’était le principal. J’avais bien essayé de lui faire comprendre ça, mais c’était comme parler à un mur. De toute façon il avait prit sa décision, c’était sa vie, et même si ça ne plaisait pas à sa mère, du moment qu’il se sentait bien, et qu’il restait lui-même, c’était le plus important. Je m’étais ensuite fait renverser un verre dessus, tachant toute ma tenue de soirée, et ça m’avait fichtrement agacé, surtout que l’auteur de ce malencontreux accident était pas mal louche. En fait, je finissais par me demander si c’était vraiment un accident.

Une fois rentré à l’Institut, je m’étais directement dirigé vers ma chambre, bien décidé à partir me coucher. Cette journée avait tout de même été bien longue, et une bonne nuit de sommeil ne serait pas de refus. J’avais refermée la porte derrière moi avant de retirer ma veste et… J’entendis quelque chose tomber au sol. Tiens, bizarre, je n’avais pourtant rien dans mes poches à part mon téléphone que j’avais déjà posé sur ma table de nuit. Les sourcils froncés, je me penchais pour ramasser le petit objet qui n’était autre qu’une bague avec un petit mot joint qui me disait de la porter. C’était quoi encore ce délire ? Une mauvaise blague d’Izzy ? Ce n’était pas son écriture pourtant. La curiosité me prit tout de même et j’enfilais le bijoux, attendant quelques secondes. Sauf que rien ne se produisit.

Soupirant, je le vais les yeux au ciel avant de commencer à déboutonner ma chemise. Vivement que je dorme. Et que je me lève demain pour demander des explications à quelqu’un. J’avais pensée à Izzy au premier abord, mais après tout, c’était peut être aussi Alec, essayant de renouer un peu avec moi sans vraiment savoir comment s’y prendre. Notre relation se tenait quand même mieux que pendant notre dispute, et c’était certainement grâce à la belle brune qu’était notre sœur. Elle avait toujours su trouver les mots pour tout et n’importe quoi. C’était le pilier de notre famille, elle l’avait toujours été et le serait toujours, quoi qu’il arrive. Sans elle, on en serait certainement pas là aujourd’hui, et on lui en devait une fière chandelle. Le seul problème c’est qu’on ne lui montrait pas assez à quel point elle était importante pour nous. Il faudrait penser à l’avenir à changer tout ça, à passer un peu plus de temps avec elle et lui montrer que nous l’aimions, même si elle le savait déjà. C’était noté, demain matin, Izzy aurait droit à un super câlin.

Valentin était heureux. Son plan avait plus ou moins marcher. Bon d'accord, il n'avait toujours pas la coupe, mais ce n'était qu'une question de temps. Un de ses agent infiltrer a Alicante lui avait dit que la coupe était beaucoup trop garder pour que Keyser puisse y arriver seul. Val avait donc rappeler ses troupes en disant au chef de mission de donner tout de même la bague à Jonathan. Il devait au moins avoir cette petite victoire sur les Shadowhunter. Il voulait revoir son fils afin de le ramener vers lui. Jace serait assurément son meilleur élément. Il ne pouvait pas passer a coter du fait que son fils lui manquait en quelque sorte. Même s'ils n'avaient pas vraiment de lien du sang entre eux, cela n'empêchait pas Valentin de l'aimer profondément.

Le chef du cercle se tenait devant la fenêtre de sa chambre. Il n'aimait pas laisser Jocelyne seule trop longtemps, mais il avait besoin de dormir. Un de ses agents se trouvaient avec elle afin d'assurer sa sécuriter. On ne savait jamais quand un détraquer pourrait décider de tuer sa femme. Il préférait la savoir avec une personne près d'elle en tout temps. Il regardait donc dehors. Les yeux posés sur le décors apocalyptique de Tchernobyle. C'était l'endroit parfait pour se cacher, pour l'instant, personne ne viendrait les chercher ici. Tout le monde pensait l'endroit beaucoup trop radioactif pour que des gens puisse y vivre. Pourtant il y avait bien longtemps que l'endroit était a nouveau vivable.

C'est alors qu'il vit la bague a son doigt briller. Quelqu'un tentait d'entrer en communication avec lui. C'était assurément Jonathan Christopher qui essayait la bague. Un sourire carnasier apparu sur le visage du Nephilim alors qu'Il prenait l'apparence de Michael Wayland, en passant sa stèle sur une rune a son avant bras. Assurément Jonathan allait plus confiance sous l'apparence de son cher père. Un sourire aimable apparu sur le visage de Michael Wayland alors qu'il apparaissait, tel un holograme, devant Jace. Il avait même se petit air fier et vrament heureux au visage.

- Jonathan... Je suis tellement content de te revoir, mon fils.

Je ne pensais pas que passer une journée à se balader à Alicante et une soirée à ce petit bal serait aussi fatiguant. Mine de rien, cette journée avait tout de même été longue, et je n’avais qu’une envie, me glisser dans mon lit et dormir jusqu’à pas d’heure pour ensuite aller dérouiller quelques démons le lendemain. S’il y en avait bien sûr, mais j’étais presque certains que ces petites vermines avaient profités de leur journée sans Shadowhunters pour faire quelques dégâts. Les pauvres, ils n’auraient pas profité longtemps de leur petites libertés. J’espérais pouvoir m’y rendre avec Alec, il y avait bien longtemps que nous n’avions pas partagés une simple mission de quelques heures tous les deux. Et ça nous ferait certainement du bien en plus de nous permettre de renouer un peu. Les choses s’étaient améliorées depuis notre petite bagarre, mais nous étions encore un peu tendus. J’espérais pouvoir arranger ça durant une mission. Partir tous les deux dans les rues de New York comme au bon vieux temps ne nous ferait que du bien.

J’avais donc commencée à retirer mes vêtements pour aller me coucher, en commençant par ma veste et faisant tombé par la même occasion un petit objet de ma poche dont je ne connaissais même pas l’existence. Ce petit objet était accompagné d’un mot, et j’étais tellement fatigué que je n’en lus que la fin qui me demandait d’enfiler ce bijou. Perplexe, j’avais mis l’anneau à mon doigt, mais rien ne s’était produit. Certainement une mauvaise blague d’Izzy ou d’Alec. Haussant les épaules, je ne prêtais plus aucune attention à la bague, l’ayant gardé à mon doigt et commençais à retirer les boutons de ma chemise, bien prêt à rejoindre les bras de Morphée le plus vite possible.

C’est alors que j’entendis une voix que j’aurais pus reconnaître entre mille. Mais... Non, c’était juste impossible. Je levais les yeux, et découvris avec une grande surprise mon père, se tenant devant moi. Bon, c’était un espèce d’hologramme, d’accord, il n’était pas vraiment là. Je me demandais un moment si je n’avais pas un peu abusé sur les cocktails ou si quelqu’un n’avait pas glisser quelque chose dans mon verre sans que je m’en aperçoive. J’avais même envie de me pincer pour vérifier que j’étais bien réveillé. “Père... Mais, c’est impossible.... Tu es mort, je t’ai vus!” En effet, huit ans plus tôt, j’avais vus mon père mourir sous mes yeux. C’était tout simplement impossible qu’il soit encore en vie. Et je n’étais pas assez idiot pour croire aux esprits ou à la résurrection. Surtout que si c’était l’esprit de mon père qui se tenait devant moi, il se serait manifester bien avant, et certainement pas ici.

Valentin c'était fait passer pour mort deux fois dans sa vie. La première fois un peu avant la fin de l'insurection. Il avait fait bruler le manoir Fairchild avec lui et son fils a l'intérieur. Enfin ce n'était pas vraiment eux, mais l'enclave n'avait pas vraiment chercher très loin a savoir qui était les vrai victime de l'incendie. Il n'avait plus de raison de poursuivre ses attaques, la coupe avait disparue et avec elle sa femme. Jocelyne lui manquait affreusement, mais il avait leur fils avec lui et c'était tout se qui lui important. Sa deuxième mort avait été devant son fils adoptif. Jonathan l'avait certe vue simuler sa mort, mais il avait eu besoin de faire ce genre de chose pour revenir en force. Bien sur, celui ci ne savait pas que sous son apparence de Michael Wayland était cacher, en fait, Valentin Morgenstern. Le petit garçon se serait alors retourner contre lui et aurait voulut le tuer.

Il jugeait qu'il était enfin temps de retrouver son fils prodige afin de le ramener auprès de lui. Jonathan était le parfait soldat pour mener les membres du cercle a ses côtes. Ainsi il pourrait en profiter pour ramener Clarissa et Jocelyne près de lui, si cette dernière se réveillait un jour. Il se tenait devant sa fenêtre lorsque la bague a son doigt se mit a briller. Jonathan avait donc essayait la bague que Keyser lui avait remit. Le chef du cercle activa alors sa rune pour reprendre l'apparence de Michael Wayland avant d'apparaitre devant son fils adoptif. Son hologramme apparu dans la chambre de ce dernier alors qu'il semblait se déshabiller pour la nuit. Lorque Valentin prit la parole et que le jeune homme se retourna, il sembla surprit de le voir vivant. Ses paroles confirmaient que son homicide avait bien marcher. En parfait acteur qu'il était, Valentin regarda derrière lui avec un air un peu inquiet, mais sans plus. Sa voix se fit beaucoup plus basse comme s'il avait peur qu'on ne l'entende.

- Les agents de Valentin m'ont fait passer pour mort. Ils m'ont emmener a lui pour me questionner, mais j'ai réussit a me sortir de la... Enfin... presque.

Il s'approcha de son fils en tendant la main. Michael voulait tout simplement caresser la joue de Jace, sachant qu'il ne pouvait pas le toucher, sa main s'abaissa en un geste impuissant. Ses traits se durcir alors qu'il porta une main a son coter simulant une blessure aux côtes. Valentin devait vraiment faire croire au jeune Wayland qu'il avait tenter de se sortir du repère de l'ennemis au prix de quelque blessure. Le chef du cercle s'adressa alors a son fils avec un petit sourire tout a fait fier.

- Et toi mon garçon ? Comment va tu ? Les Lightwood t'on bien entrainer a ce que je vois.